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Nos gestes pour des séjours durables
et écologiques

LES ENGAGEMENTS COTTAGE PARKS

Cottage Parks, gestionnaire du camping, mène la transformation de terrains en campings éco-responsables dans une démarche globale RSE. La gestion se veut durable en alliant confort et charme.

L’éco responsabilité est un intérêt majeur pour Cottage Parks.

La Démarche dans le contexte de développement durable

Pouvons nous évoquer un tourisme durable à Agde, la plus grande station balnéaire de France ?
Le déplacement massif de touristes et sa concentration sur un petit territoire, la consommation des ressources, les activités proposées pouvant s’avérer polluantes, etc… Il y a beaucoup de sujets dont on pourrait parler mais le but n’est pas de culpabiliser les visiteurs venant s’offrir un séjour au bord de la mer.
Le tourisme apporte de l’attractivité économique et des emplois dans des zones touchées par le caractère saisonnier des activités.

COMMENT OEUVRER DANS UN CAMPING DE 700 EMPLACEMENTS POUVANT RECEVOIR PRÈS DE 3000 PERSONNES SUR UN LITTORAL ENCORE PRéSERVé ET SAUVAGE ?

Mai 2021, la gestion de 2 campings municipaux d’Agde nous est confiée. La saison est lancée mais le travail de fond également : comment concrétiser notre concept d’hébergement et agir sur notre environnement. 

Remontons le temps…

La Tama, entre incohérences et fausses croyances.

La gestion historique

Ce camping municipal était géré depuis des années, avec peu voire pas d’investissements ou de rénovations. Il accueille de nombreux habitués depuis plusieurs dizaines d’années. Nombreuses générations ont séjourné à la Tama et chacune a ses anecdotes, son lot de rencontres et ses souvenirs impérissables. 

Il soutenait de mi-avril à mi-septembre les commerçants à proximité du quai. Il devait fermer au 15 septembre au plus tard pour laisser le terrain aux chasseurs, redevenait un parc public pour les promeneurs faisant le bonheur des habitants du quartier et de la commune. 

A une époque, étaient installés des mobil-homes qui étaient déplacés chaque hiver à la Clape avant d’y rester à cause du coût que cela représentait. Puis seront installés des structures fixes que nous connaissons tous à l’entrée : une soixantaine de mobil-homes pouvant accueillir à l’époque 7 personnes. 

Depuis, les temps ont changé, les mobil-homes sont interdits et certains sont dans la limite des 100 mètres. 

L’activité du camping a nécessité des aménagements qui ont été installés sur des parois de bunkers, pourtant patrimoine historique et protégé. 

Les textes législatifs ont évolué dans le temps, dans le but de protéger la zone naturelle, conserver la pinède tout en favorisant l’activité de camping.


Le Bois de la Tamarissière

Conçue à la base par l’Homme il y a plus de 200 ans, il a subi des modifications et des transformations au fil du temps. Chaque zone du camping témoigne de l’histoire du lieu, la hauteur des arbres nous permet d’appréhender l’âge des pins. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands avaient rasé la partie en front de mer pour construire leurs bunkers avant de se rendre compte de leur vulnérabilité car bien trop visibles vus du ciel. Cela donnera le revêtement que l’on peut observer aujourd’hui, dans l’esprit de camouflage. 

La Commune oeuvrait en collaboration avec l’ONF pour la conservation mais aussi pour la vie de la pinède. 

Le personnel du Camping, toujours présent à ce jour, connait la forêt par coeur. 

Aujourd’hui, le bois souffre à plusieurs endroits : 

Le réchauffement climatique et la présence d’eau saumâtre dans la nappe toute proche a déjà donné les premiers résultats : les peupliers sur le parking jusqu’au château d’eau sont dans un piteux état. Les racines cherchant l’eau en profondeur vivent mal le contact avec le sel. 

Les pins, dont les racines font un réseau en surface, tirent leur épingle du jeu sur ce point. Mais le fléau des scolytes vient abimer la pinède sur l’intégralité de sa surface. On reconnait un arbre infesté par les dépôts de sciure sur son tronc et à son pied. Il se faufile entre l’écorce et la chair de l’arbre en situation de faiblesse (l’arbre en mauvais point émane des phéromones qui attirent l’insecte), pond et assèche l’arbre. Quand les insectes ressortent, il est trop tard, l’arbre est mort. Cette situation mériterait que des abattages rapides soient entrepris afin de ne pas contaminer le reste du bois.

A la suite de la décision de la Mairie de nous confier la gestion et à la construction de nos premiers chalets, il y a eu polémique entre peur et résistance au changement. 

Nous avons pris la décision de ne procéder à aucun abattage et de laisser les pouvoirs publics gérer cette partie, sous peine d’être accusés d’abattre à tord et à travers pour l’aménagement du camping. A ce jour, le directeur technique de la Tamarissière, présent depuis plus de 30 ans, ayant vécu sur site pendant plus de 18 années, a relevé plus de 100 arbres morts répartis sur l’ensemble du camping. 98% sont morts du scolyte. 

Dans la gestion forestière et notamment pour les pins, la replantation est nécessaire, la coupe également pour laisser les spécimens les plus forts développer leur couronne. Depuis plusieurs années, aucun arbre n’avait été replanté malgré les coupes régulières. La coupe a toujours fait toujours polémique, mais l’absence de plantation n’en a créée aucune. 

Le personnel fait office de sentinelle et observe au quotidien les espèces animales présentes dans le bois, revenant régulièrement comme ce couple de moyen-ducs au dessus du sanitaire rouge, ou nouvellement résident à l’image d’un faucon qui niche actuellement dans le château d’eau, s’introduisant par la fenêtre cassée. 

Autre idée reçue : les travaux ont fait fuir les écureuils, emblème du camping. Comment le travail au sol dans une infime partie du camping peut-elle être responsable de la fuite d’un animal vivant au sommet des arbres ? Sans vouloir juger ou incriminer, la chasse pratiquée à l’époque, où le tir en l’air était obligatoire pour des raisons de sécurité avec les promeneurs, n’importuneraient-ils pas plus cette colonie peu nombreuse ? De même que les yeux aguerris de n’importe quel promeneur peuvent reconnaitre la prolifération des pies, oiseaux nuisibles qui détruisent les nids et attaquent les petits. Nous ne connaissons pas la cause de ce changement mais nous avons toujours le regard qui pétille en les voyant grimper et se déplacer d’arbre en arbre.

 

L’évolution du camping

La notion de camping a fortement évolué ces dernières années. Le contexte actuel avec le prix des carburants, l’après Covid, la quête de confort ont impacté directement le modèle économique de la profession. Les emplacements nus ont été partiellement remplacés par les locations meubles. La clientèle avec la soif de dépaysement délaisse la tente ou la caravane de moins en moins populaire. 

La mise en place d’hébergements n’est pas incompatible avec la préservation de la pinède et du camping en règle générale. 

 

L’affirmation souvent posée est : le campeur traditionnel est plus en phase avec la nature et son séjour est plus respectueux de l’environnement. 

 

La construction de nouveaux chalets

Nous avons fait des plots en béton pour pouvoir poser nos hébergements tout en bois dessus. Le plot permet de ne pas impacter le système racinaire des pins. De même que pour les réseaux d’assainissement, les grosses racines n’ont pas été coupées et nous avons passé les tuyaux entre. 

Les pilotis ont plus d’un avantage : la possibilité de repousse de la végétation sous les planchers en pilotis hauts, les cachettes et nichoirs pour les petits rongeurs et autres mammifères comme le hérisson dans les planchers bas. 

Lors de la visite de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), ils ont pu observer cette végétation verticale qui caractérise le site, mais peu propice à la venue de nouveaux résidents. Ils préconisaient la plantation de bosquets type haie, interdite à la Tamarissière par la règlementation des sites remarquables. Elle règlemente également avec l’ONF la possibilité d’introduire des espèces végétales : on ne plante pas n’importe quoi, n’importe où. 

Vous trouverez sous tous nos planchers des résidents à l’année ! 

 

Qu’en est-il du campeur traditionnel ?

Une tente en polyester, une caravane avec auvent et bâche plastique imperméable qui empêche toute repousse après le départ du campeur. C’est aussi une réalité.

La norme veut que l’emplacement nu soit occupé à 30%, les habitudes feront qu’il est actuellement occupé à plus de 80%. 

Le petit plaisir de certains vacanciers est d’offrir eau et nourriture aux oiseaux et écureuils en proposant abreuvoir et mangeoire de fortune. La démarche est louable et nous l’encourageons mais quid des bouteilles en plastique vissées sur les troncs d’arbre ? 

 

Le but n’est pas de culpabiliser ni l’un ni l’autre, chacun a un impact. Notre coeur d’actions est de trouver un équilibre entre réaliser un séjour plaisir à la Tama et respecter le lieu dans sa globalité avec quelques bonnes pratiques. Un camping de 700 places permet de vivre la Tama chacun à sa façon.

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fleur tama

NOS actions au quotidien

fleur tama

Nous vous laissons découvrir nos procédures, des fois visibles, des fois dans l’ombre qui nous ont permis de décrocher le label clef verte pour l’année 2023.

 

Gestion de l’énergie

On a changé les ampoules pour du led, des éclairages nocturnes solaires éclairant vers le bas. Les minuteries, les détecteurs crépusculaires, la sensibilisation à la bonne utilisation de la Clim, on a mis le paquet ! 

On éteint nos écrans informatiques, on favorise les tenues légères (sans aucune arrière pensée) du personnel pour utiliser la clim raisonnablement. 

Nous suivons les consommations sur le camping et des procédures ont été mises en place pour la bonne gestion de l’énergie. 

 

Gestion de l’eau 

Pas d’arrosage, les mousseurs à réducteur de débit… Sans parler des boutons poussoirs dans les sanitaires communs où c’est toujours quand on a la mousse dans les yeux qu’il s’arrête ! 

Parlons sérieusement : Agde et les communes environnantes sont alimentées par la nappe nommée « l’Astien ». Cette source d’eau naturellement potable est fragile et nous devons faire attention à son usage massif.

 

Gestion des déchets

A la réception, vous retrouverez le petit point collecte : piles, ampoules usagées. Des boites de récupération pour des objets du quotidien en tout genre sont mis à disposition pour aider le mini club dans ses activités. 

Un compostage efficace a été mis en place en 2024 avec 2 points d’apport pour un composteur de 3000L. 

Nos draps jetables et nos alèses de protection jetables sont collectées une fois par semaine en saison. Cela donne 12 000 kits d’alèses recyclées.

 

Politique d’achats 

Les produits d’entretien sont éco labellisés ou certifiés, d’abord pour la santé de nos collaborateurs qui les utilisent quotidiennement, mais aussi pour le bien-être de nos vacanciers. Le vinaigre est un produit star sur nos étales.

Toutes les actions 0 papier sont mises en avant auprès des salariés mais aussi des campeurs. Quand il est indispensable, il vient de forêts durables (PEFC). 

Nous donnons toujours la priorité aux acteurs locaux et entreprises engagées dans notre démarche. 

 

Espaces Verts 

Le camping était déjà 0 phyto.  Devenir refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) était une volonté dans la continuité de la démarche. Et elle le reste. 

Des abris ont été achetés pour les insectes, des nichoirs à oiseaux ou encore des mangeoires pour écureuil.  

Autour des chalets, nous souhaitons planter ce qui pousse naturellement c’est à dire du pistachier lentisque ou le tamaris qui a presque disparu dans le camping.

35 arbres ont été replantés en 2022 sans aucune coupe.

 

Transports

Le matériel électrique a envahi nos quotidiens : véhicules pour faire les allers retours entre la Tamarissière et la Clape Village, des mobylettes électriques pour les agents techniques. De la nouveauté, fini la traditionnelle goflette du camping ! 

En 2024, 7 salariés venaient à pied, en deux roues et en transports en commun. 

 

Social et économique

Une boucle magnétique a été mise en place pour les personnes en situation de handicap. Des partenariats locaux ont été conclus avec des prestataires pour des activités non polluantes, la location de vélos et la mise en valeur du patrimoine et visites culturelles. 

 

Communication  

La formation du personnel à notre démarche RSE est primordiale pour obtenir leur soutien et leurs initiatives tout au long de l’année. D’autres ateliers comme pour les éponges Tawashi ont eu lieu avec le concours d’un membre du personnel. De quoi recycler nos vieilles chaussettes et collants. 

Le personnel d’accueil la l’obligation, chaque année, de participer aux visites de l’office de tourisme d’Agde pour connaitre l’histoire de la ville, son architecture et ses traditions. Les visites de l’ADENA sur la partie géologique et naturelle sont aussi précieuses et variées. Cela permet de mieux appréhender le territoire et conseiller notre clientèle à travers le Comptoir des Vadrouilles. 

 

Gérances du camping

Les services de restauration et bar sont mis en gérance au sein de notre établissement. A la base de cette collaboration, un document contractuel a été écrit avec les obligations du label clef verte sur la partie restauration. Ainsi, on vous propose des plats végétariens, du fait maison, des produits locaux et/ou bio. La lutte contre le gaspillage et l’interdiction d’utiliser des contenants en plastique sont obligatoires. 

 

Quoi de prévu l'année prochaine pour notre camping écologique ?

L’éco-responsabilité est un objectif pour Cottage Parks, société gestionnaire du camping.

Nouvelles plantations

Attaqués par le scolyte, les pins doivent être replantés pour assurer la longévité de la forêt. 

Jardin partage

Qui veut son basilic frais dans sa tomate mozzarella ? sa menthe fraiche dans son mojito ? Bientôt bientôt !

lagon espace aquatique camping agde la tamarissière

Le lagon et son procédé de construction

Un lagon, qu’est ce que c’est ? 

C’est un bassin de baignade qui ne ressemble en rien à une piscine : la construction ne nécessite aucune maçonnerie et aucun local technique. 

Comment traite t-on l’eau ? 

Le bassin de filtration attenant est suffisant pour filtrer l’eau et le traiter aux UV. Il n’y a pas de chlore. 

En quoi est-il éco-responsable ? 

La consommation énergétique est réduite de 70% par rapport à une piscine standard. 

La remise au naturel du terrain est simple car il n’y a pas de fondation à créer. 

Il intègre les arbres situés à proximité de la plage pour éviter l’abattage. 


Et en plus c’est beau ! Tous à vos châteaux de sable !

Et vous, quels seraient vos petits gestes en vacances qui peuvent faire la différence ?​

C’est vrai qu’en vacances, on n’a pas vraiment envie de faire d’efforts et se compliquer la vie ! Mais certaines actions peuvent grandement. nous aider. A vous de jouer !

Votre bien-être est notre priorité !

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